English
In 2010, the Bakenesserkerk was restored following a design by Martin Busker, commissioned by Stadsherstel. The church now has a new function; housing the city of Haarlem’s Archaeological Offices. At the end of 2012, the project won the Lieven de Key public award. During the restoration, a plan was developed for a new design for the stained-glass windows in the apse. Haarlem has been known as the Comic Book city since 1992, thanks to its well-visited bi-annual comic book festival. In order to get a new, younger audience interested in heritage, they decided to ask comic book artists to create a design for the stained-glass windows. The initiator of this project, architect Martin Busker, together with the Friends of the Bakenesserkerk, organised a crowdfunding drive to fund the windows. Six comic book artists from Haarlem and surroundings created designs for the stained glass. The transformation of the church to a work space had to be clear in the design of the windows. What’s interesting about the designs is that each comic book artist’s style is clearly recognisable in each window. The windows were unveiled in 2012.
Roel Smit
Roel Smit designed a window with Bavo, the patron saint of Haarlem. He looks like a modern architect, digging up the remains of a Spanish soldier in the eighty years’ war. This window was made possible due to a donation from Holleman Contractors from Santpoort.
Hans Klaver
Hans Klaver has the priest from the Bakenesserkerk transcending to heaven to work as an architect there. God is giving his blessing to the new use of the church by touching a paintbrush. This window was made possible by a donation from Rijs & Son Painters.
Gerrie Hondius
Gerrie Hondius depicted an archaeologist and a priest, with symbols of each of their trades underground. This window was made possible with a donation from the Vrienden van de Bakenes (Friends of the Bakenesserkerk).
Theo van den Boogaard
Theo van den Boogaard has two cheering archaeologists dancing on top of the skeleton of a Bishop. This window was made possible with donations from various individuals.
Eric J. Coolen
Eric J. Coolen depicts a shredded city emblem over a map of medieval Haarlem. This window was made possible with donations from Ooijevaar Contractors.
The window above the door was designed by Joost Swarte, and was made possible with donations from foundations, companies, and individuals. The vertical thirds of the window are filled with three historic churches of Haarlem. In the middle the Grote Kerk (Large Church), on the right, the Bakenesserkerk, and on the left, the Waalse Kerk, the oldest church of Haarlem. The Bakenesserkerk, when it was a chapel, was once used to offer shelter to pilgrims on their way to Santiago de Compostela. The scallop shell, traditionally worn by pilgrims, is visible next to the tower of the Bakenesserkerk. The piles of red shoes indicate the pilgrims of yesteryear. Old shoes are often found during excavations of the city. As the Church is built on a raised swampy place along the Spaarne, the lower part of the window shows the Spaarne, in which fish are swimming that used to populate the Spaarne: the sturgeon, eel and catfish.
The windows were made in the Schmit Stained Glass Window workshop, a family company that originated in Haarlem in 1935. Glazers Michiel Smit and Hans Bakker worked almost full time on them for 5 months.
The Bakenesserkerk
The Bakenesserkerk was originally built as a Catholic church, but in 1577, during the Reformation, it became a place of worship for the Dutch Reformed Church. In 1997, the church was disposed of by the Reformed Church. After a few private owners, the church was bought by the city of Haarlem, and in 2009, it was taken over by Stadsherstel Amsterdam.
Research on the growth rings of the wood used in building the church shows that the church started being built in 1415 – 1420. The church itself probably dates from the 15th century. Around 1530, a richly decorated tower was built on the church (twin tower, resembling the St. Bavo tower). The gate on the east side of the church dates from 1620, and was built by the popular Haarlem architect Lieven de Key. In the 17th century, the church was expanded: a second nave was added on the north side, and the church gained its current form. The church now consists of two naves, with a tower on the west side. The oldest part is the main nave on the south side, with a five-sided closed apse.
Français
En 2010, la Bakenesserkerk a été restaurée selon les plans de l’architecte Martin Busker à la demande de la société Stadsherstel. L’église s’est vu attribuer une nouvelle fonction en abritant désormais le Bureau d’archéologie de la ville de Haarlem et le projet s’est vu décerner le prix du public Lieven de Key fin 2012. Au cours de la restauration est né un nouveau projet visant le remplacement des vitraux du chœur. Depuis 1992, Haarlem est connue comme Ville de la bande dessinée en raison de son festival biennal de la BD très fréquenté. Pour intéresser un nouveau public et une foule plus jeune au patrimoine, il a été décidé de demander à des dessinateurs de BD de concevoir un projet pour les vitraux. L’architecte Martin Busker, l’initiateur du projet, a organisé en collaboration avec les Amis de la Bakenesserkerk une campagne de financement participatif pour ces vitraux. Six dessinateurs de Haarlem et des environs ont imaginé les vitraux. La transformation de l’église en espace de travail devait transparaître dans le dessin des vitraux. Ii est intéressant de noter que le style propre à chaque dessinateur est clairement reconnaissable dans le vitrail qu’il a créé. Les vitraux ont été dévoilés en 2012.
Roel Smit
Roel Smit a conçu un vitrail représentant Bavon, le saint patron de Haarlem. À l’instar d’un archéologue moderne, il exhume les restes d’un soldat espagnol de la guerre de Quatre-Vingts ans. Son vitrail a été rendu possible grâce à l’entreprise de bâtiment Holleman de Santpoort.
Hans Klaver
Hans Klaver fait s’élever le prêtre de la Bakenesserkerk pour permettre à l’archéologue d’effectuer ses travaux. En tendant un goupillon, Dieu donne sa bénédiction pour la nouvelle affectation des lieux. Ce vitrail a été rendu possible grâce à l’entreprise de peinture Rijs & Zn.
Gerrie Hondius
Gerrie Hondius a représenté un archéologue et un prêtre en faisant référence à l’un à l’autre sous terre. Ce vitrail a été rendu possible grâce aux Amis de la Bakenesserkerk.
Theo van den Boogaard
Theo van den Boogaard fait danser deux archéologues jubilant sur le squelette d’un évêque. Ce vitrail a été rendu possible grâce à différents particuliers.
Eric J. Coolen
Eric J. Coolen éparpille les fragments des armoiries de la ville sur le plan de Haarlem au Moyen Âge. Ce vitrail a été rendu possible grâce à l’entreprise de bâtiment Ooijevaar.
Le vitrail au-dessus de la porte, conçu par Joost Swarte, a été rendu possible grâce à divers fonds, entreprises et particuliers. Le triptyque vertical du vitrail représente trois églises historiques de Haarlem, à savoir la Grote Kerk (Grande église) au centre, la Bakenesserkerk à droite et la Waalse kerk (église Wallonne), la plus ancienne église de Haarlem, à gauche. La Bakenesserkerk, toujours une chapelle à l’époque, servait de gîte aux pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle. La coquille Saint-Jacques, le signe distinctif des pèlerins, est visible à côté du clocher de la Bakenesserkerk. Les tas de chaussures rouges renvoient aux pèlerins d’antan. De plus, de vieilles chaussures remontent bien souvent à la surface lors de fouilles pratiquées dans la ville. Comme l’église fut construite en un lieu marécageux surélevé longeant la rivière Spaarne, la partie inférieure du vitrail évoque la Spaarne et les poissons qui la peuplaient à l’époque : l’esturgeon, l’anguille et le poisson-chat.
Les vitraux ont été réalisés par l’atelier de verrerie d’art Schmit, une entreprise familiale harlémoise créée en 1935. Les verriers Michiel Smit et Hans Bakker ont pratiquement été à l’œuvre à plein temps pendant cinq mois.
Pendant les travaux de restauration, le petit lion manquant au-dessus de la porte Lieven de Key a retrouvé sa place en 2015.
La Bakenesserkerk
À l’origine, la Bakenesserkerk fut construite comme église catholique, mais elle passa aux mains des Réformés en 1577 lors de la Réforme. En 1997, l’église fut vendue par la paroisse de l’Église réformée des Pays-Bas. Après quelques propriétaires privés successifs, l’église fut rachetée par la commune de Haarlem, avant d’être cédée par celle-ci à la société de rénovation urbaine Stadsherstel Amsterdam en 2009.
D’une étude sur les cernes du bois utilisé, il ressort que la première phase de construction de l’église date de 1415-1420. L’église elle-même date probablement du XVe siècle. Un clocher richement orné (tour jumelle, semblable à celle de l’église Saint-Bavon) y a été ajouté vers 1530. La porte côté est, datant de 1620, est l’œuvre du célèbre architecte harlémois http://nl.wikipedia.org/wiki/ArchitectLieven de Key. Au XVIIe siècle, l’église fut agrandiehttp://nl.wikipedia.org/wiki/Zeventiende_eeuw avec une deuxième nef côté nord qui lui a conféré sa forme actuelle.http://nl.wikipedia.org/wiki/Beuk_(architectuur) L’église compte maintenant deux nefs flanquées d’un clocher côté ouest. La nef principale côté sud avec son chœur pentagonal fermé, est la partie la plus ancienne de l’édifice.
Deutsch
2010 wurde die Bakenesserkirche (im Niederländischen Bakenesserkerk) im Auftrag von Stadsherstel nach einem Entwurf des Architekten Martin Busker restauriert. Als neue Heimat des Amtes für Stadtarchäologie des Stadt Haarlem kam der Kirche anschließend eine neue Rolle zu. 2012 wurde dieses Projekt mit dem Lieven-de-Key-Publikumspreis prämiert. Im Rahmen der Restaurierung entstand die Idee für eine Neugestaltung der Bleiglasfenster des Chorumgangs. Dank des zweijährlich stattfindenden Comicfestivals gilt Haarlem seit 1992 als Comicstadt. Um auch bei einem neuen und jüngeren Publikum Interesse für kulturelles Erbe zu wecken, bat man Comiczeichner, die Entwürfe für die Bleiglasfenster anzufertigen. Als Initiator rief Architekt Martin Busker gemeinsam mit der Stiftung Vrienden van de Bakenesserkerk erfolgreich eine Crowdfunding-Aktion für die Finanzierung der Fenster ins Leben. So konnten sechs Haarlemer Comiczeichner gewonnen werden, die bei der Gestaltung der Glasmalerei die Wandlung der Kirche von einem sakralen Bauwerk zu einem weltlichen Arbeitsplatz zum Ausdruck bringen sollten. Das Bemerkenswerte der Gestaltung der 2012 enthüllten Fenster ist dabei sicherlich der jeweils ganz individuelle Stil der Comiczeichner, der in den Fenstern deutlich erkennbar ist.
Roel Smit
Das von Roel Smit entworfene Fenster trägt als Motiv Bavo, den Schutzpatron der Stadt Haarlem. Als moderner Archäologe legt dieser die sterblichen Überreste eines spanischen Soldaten aus dem Achtzigjährigen Krieg frei. Dieses Fenster konnte dank finanzieller Unterstützung des Bauunternehmens Holleman aus Santpoort angefertigt werden.
Hans Klaver
Hans Klaver lässt den Priester der Bakenesserkirche aufsteigen, damit nun der Archäologe dort arbeiten kann. Gott reicht diesem einen Pinsel und stimmt so der neuen Rolle der Kirche wohlwollend zu. Dieses Fenster konnte dank finanzieller Unterstützung des Malerbetriebs Rijs & Zn. angefertigt werden.
Gerrie Hondius
Gerrie Hondius zeichnete einen Archäologen und einen Priester. Der Boden unter den beiden birgt die Sinnbilder ihres weltlichen Schaffens. Dieses Fenster konnte dank finanzieller Unterstützung der Stiftung Vrienden van de Bakenes angefertigt werden.
Theo van den Boogaard
Theo van den Boogaard lässt zwei jubelnde Archäologen auf den sterblichen Überresten eines Bischofs tanzen. Dieses Fenster konnte dank finanzieller Unterstützung verschiedener Privatpersonen angefertigt werden.
Eric J. Coolen
Eric J. Coolen verteilte das Stadtwappen auf einer Stadtkarte des mittelalterlichen Haarlems. Dieses Fenster konnte dank finanzieller Unterstützung des Bauunternehmens Ooijevaar angefertigt werden.
Das Fenster über dem Portal wurde von Joost Swarte gestaltet. Die Finanzierung wurde mithilfe verschiedener Fonds, Unternehmen und Privatpersonen ermöglicht. Die drei senkrechten Segmente des Fensters stellen drei historische Kirchen Haarlems dar: In der Mitte die Grote Kerk (Große oder St.-Bavo-Kirche), rechts die Bakenesserkirche und links die Waalse Kerk (Wallonerkirche) – die älteste Kirche Haarlems. Die Bakenesserkirche – damals noch eine Kapelle – bot einst Pilgern auf dem Jakobsweg Schutz. Die Jakobsmuschel – äußeres Kennzeichen der Pilger – ist neben dem Kirchenturm der Bakenesserkirche abgebildet. Der Berg roter Schuhe ist Sinnbild der einstigen Pilger. Dies nicht ohne Grund, denn bei Ausgrabungen werden auch heute noch häufig Schuhe gefunden. Da die Kirche auf einer sumpfigen Anhöhe entlang der Spaarne errichtet wurde, ist im unteren Teil des Fensters die Spaarne mit den einst dort heimischen Fischen Stör, Aal und Wels abgebildet.
Angefertigt wurden die Fenster vom Bleiglasfenster-Atelier Schmit, das 1935 als Haarlemer Familienunternehmen gründet wurde. Hierfür benötigten die beiden Kunstglaser Michiel Smit und Hans Bakker gut fünf Monate in Vollzeit.
Während der Restaurierung wurde 2015 ebenfalls der fehlende Löwe über dem Lieven-de-Key-Portal ersetzt.
Die Bakenesserkirche
Ursprünglich als katholische Kirche erbaut, ging die Bakenesserkirche 1577 im Zuge der Reformation an die reformierte Kirche über. 1997 trennte sich die Gemeinde dann von der Kirche und diese befand sich einige Zeit lang in Privatbesitz. Schließlich kaufte die Stadt Haarlem das ehemalige Gotteshaus, das 2009 von Stadsherstel übernommen wurde.
Dendrochronologische Untersuchungen des verbauten Holzes belegen eine erste Bauphase der Kirche im Zeitraum 1415 bis 1420. Die Kirche selbst stammt vermutlich aus dem 15. Jahrhundert. Um 1530 kam ein aufwendig verzierter Turm hinzu. Da dieser sehr dem Vierungsturm der St.-Bavo-Kirche ähnelt, werden die beiden Türme auch Zwillingstürme genannt. Das Portal an der Ostseite wurde 1620 vom beliebten Haarlemer Baumeister Lieven de Key errichtet. Im 17. Jahrhundert erfolgte dann ein Ausbau: Die Nordseite wurde um ein zweites Kirchenschiff ergänzt und die Kirche erhielt ihr heutiges Aussehen. Der Kirchturm der heutigen zweischiffigen Kirche befindet sich an der Westseite. Der älteste Teil der Kirche ist das Hauptschiff an der Südseite mit einem fünfseitigen Chorschluss.